Voici la conclusion de l’article :
Artiste du son
Connecté à un amplificateur et à des enceintes, nous avons commencé le test pratique du Woodnote Solo avec quelques podcasts. Le streamer livre des voix claires et pleines, qu’elles soient en allemand ou en anglais. Les animateurs sont bien identifiables, projetés avec précision dans l’espace, et les arrière-plans restent sombres et exempts de bruit ou de perturbations. Quelques gestes suffisent pour accéder à mes playlists sur Qobuz via l’application. Dans l’intro de « Somebody’s Gotta Die » de The Notorious B.I.G., un rideau de gouttes de pluie enveloppe la scène sonore. Le lecteur réseau crée une ambiance réaliste et immersive, avant de lancer des percussions puissantes et une ligne de basse riche. La restitution vocale est remarquable, avec les paroles graves et fluides de Biggie Smalls, teintées de son accent de Brooklyn.
Conversion au choix
Sur « Cirklar » du Tingvall Trio, seuls les instruments sont à l’honneur. Un piano énergique s’exprime sur une scène vaste, accompagné de roulements de tambour dynamiques et précis. La contrebasse offre une base solide et s’intègre harmonieusement au paysage sonore. Les musiciens semblent entourer l’auditeur, bien positionnés dans l’espace. L’application permet de choisir entre les modes de conversion DSD ou PCM. Après plusieurs essais, le DSD paraît plus doux et fluide, tandis que le PCM offre davantage de contour.
Puissance et finesse
Avec l’album Reap The Storm de Wucan, le Woodnote Solo démontre ses capacités HiRes. Les percussions jaillissent de la profondeur, les guitares saturées sont incisives, et les cymbales ajoutent des accents brillants. Les carillons argentés flottent avec légèreté, projetés presque devant le visage. La ligne de basse dynamique revient régulièrement en avant, notamment sur « Ebb and Flute / The Eternal Groove », où elle groove avec vitalité. La flûte traversière légère contraste avec la voix principale dans les refrains. Le curseur de volume, précis et sans latence, permet un ajustement rapide.
En mouvement
À volume élevé, le Woodnote Solo se libère pleinement. Le refrain explose avec des accords rapides, une basse ronde et des percussions percutantes, entraînant naturellement l’auditeur à bouger. Francis Tobolsky pousse sa voix, accompagnée de petits effets synthétiques lumineux. Bien que la restitution soit nette, une résolution encore plus fine serait envisageable — mais cela devient secondaire face à l’impact des percussions. Le lecteur réseau montre qu’il peut aussi faire vibrer le rock, et s’adapte à tous les genres musicaux.
Dans les oreilles
En mode casque, il est possible de choisir entre gain faible ou élevé pour la sortie 6,3 mm, selon l’impédance du casque. Le Woodnote Solo offre une scène ouverte, où chaque élément trouve sa place. Le son est équilibré : basse tendue, percussions présentes, riffs de guitare accrocheurs, chœurs larges et effets aigus subtils. Quel que soit le genre, le lecteur se montre joueur et expressif. À volume élevé, il gagne en vivacité et entraîne rapidement l’auditeur, surtout avec une source de qualité. Les audiophiles exigeants y trouveront un excellent partenaire, tout comme les amateurs d’enceintes.
On ne peut qu’éprouver de la sympathie pour le Woodnote Solo. Son design réussit à marier modernité et charme rétro, ce qui lui permet de s’intégrer harmonieusement dans tous les environnements. Sa fabrication est excellente, et ses nombreuses options de connexion le rendent très polyvalent. Sur le plan technique, il reflète clairement les exigences de qualité propres à la marque Lindemann, ce qui se traduit par un son merveilleusement musical, vivant et équilibré. Enfin, ce lecteur réseau séduit par sa facilité d’utilisation, même pour les débutants en audio haute résolution. Le Woodnote Solo est un appareil avec lequel écouter de la musique devient tout simplement un plaisir.
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