« Test : Lindemann Limetree Network II | Lecteur réseau – Équilibré, mais plein d’élan » FAIR AUDIO

Voici la conclusion de l’article :

Le Lindemann Limetree Network II ajoute effectivement une couche supplémentaire de performance par rapport à son prédécesseur. Mais d’une manière différente de ce à quoi je m’attendais. Car à la première écoute, ce nouveau modèle semble un peu plus sage, plus posé que son aîné. Cela tient principalement au fait qu’il met moins en avant ses très bonnes capacités de dynamique globale, préférant les intégrer dans un environnement sonore plus équilibré. Les nuances fines de la dynamique paraissent plus différenciées, les détails dans les aigus et les médiums plus clairs. On bénéficie de plus d’informations et d’une présentation musicale plus cohérente — ici, il ne s’agit pas d’un petit quatre cylindres turbo avec boîte DSG, mais d’un six cylindres en ligne raffiné avec boîte automatique à convertisseur. Le Limetree Network II sonne ainsi de manière plus naturelle, plus fluide et, oui, plus « analogique » — si l’on peut se permettre ce qualificatif ici.

Le Network II descend toujours aussi bas dans les graves, avec puissance et énergie — jusque-là, rien de nouveau. Mais je trouve qu’il parvient désormais à mieux distinguer les séquences d’impulsions rapides, comme le déluge de double grosse caisse dans « Blessed Are the Sick » de Morbid Angel. Cette impression est peut-être liée à une légère amincissement de la zone des basses. Ce qui explique aussi pourquoi le Network II ne partage plus tout à fait la préférence de son prédécesseur pour les voix charnues. Il restitue plutôt la voix de Jacintha dans « Danny Boy » (album : Here’s to Ben) ou celle de Jarvis Cocker dans l’album Room 29 de façon plus neutre, plus ouverte et légèrement mieux articulée.

Le Limetree Network II révèle une avancée encore plus nette dans les aigus, notamment en matière de résolution. Une écoute attentive avec le casque Denon AH-D7200, alimenté par le Meier Audio Corda Classic, offre littéralement des éclairages révélateurs : le Network II apporte plus d’aura et d’aération dans les hautes fréquences, atténuant la brillance un peu démonstrative du Network I dans les aigus bas et moyens, au profit d’une meilleure mise en lumière des ultra-aigus et d’une résolution plus fine des textures les plus subtiles — clochettes, cymbales et autres filaments sonores.

Au-delà de la meilleure résolution fine, le plus grand saut qualitatif réside dans la profondeur de scène derrière les haut-parleurs. Là où le premier modèle restait relativement compact — ce qui était tout à fait acceptable dans sa gamme de prix — le Network II élargit désormais cette dimension bien au-delà du segment à trois chiffres. Une évolution qui confirme le succès du Limetree.

✅ Conclusion du test : Lindemann Limetree Network II

Le Limetree Network II adopte clairement une approche plus audiophile et plus mature, offrant une performance encore plus cohérente sans sacrifier la vivacité du modèle original. Il enrichit cette énergie par une résolution plus fine et plus aérienne (même sans conversion PCM vers DSD), une spatialisation plus naturelle en profondeur derrière les haut-parleurs et des nuances dynamiques plus subtiles. Le Limetree Network reste toujours aussi pratique, même s’il n’est pas richement équipé, et dispose désormais d’une télécommande. En somme, cela en fait une véritable bonne affaire dans le monde des DAC de streaming.

Pour lire la critique complète, cliquez ici.

Pour accéder à la fiche du produit, cliquez ici.

HIFI PACA