« Amplificateur intégré connecté Lindemann Musicbook Combo – L’essentiel » HIFITEST

Voici la conclusion de l’article :

Haute fidélité d’exception
Et c’est avec lui que j’ai commencé mon test d’écoute : le séduisant « Volare » de Dr. Feickert Audio est en quelque sorte le complément parfait du Lindemann. Ici, le noir domine, mais c’est aussi un loup déguisé en agneau, qui transpose la qualité des grandes platines du fabricant dans un format compact, sans sacrifier la performance — ou si peu. Associées aux enceintes Audio Physic, la toute dernière version de la légendaire Tempo, baptisée « Tempo 35 », la musique qui en sort est tout simplement sublime. Souveraine, d’une précision chirurgicale, mais aussi parfaitement homogène, avec une base sonore riche et ronde.

Machine Head de Deep Purple sonne encore un peu mieux en analogique — et les petites rayures accumulées sur le vinyle au fil des 50 dernières années lui confèrent une authenticité que le streaming via Tidal ne peut égaler. Mais peu importe la source : ce qui me convainc, c’est l’atmosphère, la virtuosité et surtout la finesse d’exécution. J’ai le merveilleux premier album de Grant Lee Buffalo, Fuzzy, en trois versions via mon service de streaming : vinyle, CD et flux numérique. Et même en streaming, le son est déjà très, très bon. L’ambiance de ce groupe folk-rock exceptionnel, porté par le charismatique Grant Lee Philips, me touche comme il y a 30 ans, lorsque j’ai découvert ce disque. Le lecteur CD externe ajoute encore une petite touche supplémentaire — la musique semble y gagner en assurance. Et la restitution via l’entrée phono provoque un véritable soupir d’extase. Peut-être que tout n’est pas aussi cliniquement pur et minutieusement détaillé qu’avec les sources numériques, mais l’homogénéité naturelle du vinyle reste une classe à part.

Après quelques heures de plaisir, je ressens presque un petit remords envers les autres entrées du Combo, tant j’ai souvent choisi l’entrée phono au son merveilleux. Mais c’est simplement lié à ma culture musicale : le Combo, lui, ne fait aucune distinction qualitative entre les formats analogiques et numériques — que ce soit pour le DAC, le préampli ou l’ampli de puissance. En matière de performance et de contrôle, le Lindemann Combo ultracompact a poussé toutes les enceintes que j’ai testées à leur maximum. Et — dernier point mais non des moindres — il en va de même pour les casques connectés : l’amplificateur intégré, conçu pour les moments où l’on veut s’immerger dans la musique sans interférence extérieure, offre lui aussi une qualité sonore vraiment excellente.

Conclusion
Le Lindemann Combo est un véritable artiste polyvalent : il accepte toutes les sources imaginables, se pilote de manière intuitive et offre une qualité sonore tout simplement remarquable.

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