« Test : Le préamplificateur phono Lindemann Audio Limetree n’a rien d’un citron » STEREONET

Voici la conclusion de l’article :

Qualité sonore du Lindemann Limetree

Le Limetree a été testé avec une cellule Cartridge Man Music Maker III montée sur une platine Pro-Ject 1 Xpression, puis sur une VPI Prime. Le reste de la chaîne comprenait un amplificateur Leema Acoustics Pulse IV et un Musical Fidelity M6si.

Nous avons commencé avec l’album Lungs de Florence and the Machine. Le morceau Dog Days Are Over s’est révélé être un excellent test pour évaluer la gestion des dynamiques par le Lindemann. Le Limetree reste posé, sans jamais freiner le rythme — ni Flo, d’ailleurs. Ce qui m’a frappé, surtout lorsqu’il est branché à la VPI, c’est la quantité de détails que cette petite boîte révèle, surpassant les étages phono intégrés des amplis Leema et Musical Fidelity — qui ne sont pourtant pas mauvais.

Le morceau Homeless de l’album Graceland de Paul Simon a pris une toute autre dimension. La chaleur et la sincérité apportées par la tonalité de l’ampli étaient parfaites pour ce titre. Cela m’a toutefois rendu un peu sceptique quant à sa capacité à gérer les morceaux plus lourds de ma collection.

Mais ce doute a vite disparu dès les premières mesures de Winter Thrice de Borknagar. Ce disque de 2016 des métalleux norvégiens regorge de guitares massives, de percussions fulgurantes et de voix épiques. Oui, le Limetree adoucit légèrement les contours, mais l’attaque reste bien présente, tout comme la transparence du préampli.

Certains lèvent encore les yeux au ciel quand j’annonce que je teste du matériel hi-fi avec du metal ; pourtant, Borknagar est un exemple parfait où les variations dynamiques rivalisent avec celles de n’importe quelle œuvre lyrique. À mon sens, cela a offert au Limetree un exercice rythmique plus exigeant que n’importe quel morceau d’Orff ou de Wagner.

Enfin, nous avons écouté la réédition de OK Computer de Radiohead. Souvent frénétique, toujours intelligemment construite, la musique de Radiohead constitue un autre excellent test pour la hi-fi. Le petit Lindemann a une fois de plus su tout maintenir en place. La présentation est précise, ce qui permet aux instruments et aux voix de rester bien positionnés. Cela crée également une scène sonore remarquablement large.

Un mot m’est revenu sans cesse pendant les tests — je l’ai entouré, souligné, surligné : « Cohérent ». C’est, selon moi, la plus grande qualité du Lindemann Limetree. Et grâce à cette cohérence, j’ai cessé à plusieurs reprises de me concentrer sur le nouvel appareil dans la chaîne, pour simplement profiter de la musique — ce qui est, au fond, le but ultime.

Conclusion du test du Lindemann Limetree

En me renseignant rapidement sur Lindemann, je m’attendais à un prix bien supérieur à £595 — et cette impression n’a pas changé une fois l’appareil branché. Son nom peut sembler étrange, mais ses performances n’ont rien d’amusant : elles sont sérieuses et impressionnantes. Le fait qu’il soit bien en dessous de la barre des £1,000 en fait une véritable affaire.

Il n’y aurait aucune raison d’avoir honte d’utiliser un Limetree comme préampli phono, même avec une platine à £10,000. Et pour le reste d’entre nous, il améliorera sans aucun doute nos platines plus modestes.

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